LA PLUME

Une petite plume blanche

Échappée d’un oiseau 

Volage 

Hume ma tonsure 

Cachée 

Sous mon pelage !

Cette petite plume

N’est pas sage,

Elle murmure

À chaque page

Le même message

Comme un présage 

D’un futur incertain

Qui demain 

Dans un pays lointain

Va me prendre par la main 

Pour me montrer le chemin

De l’ultime passage

Pour entrer dans le tableau 

Ou Turner

M’a donné rendez-vous. 

Pour faire de moi

Un sage 

Le sage à la plume

Blanche

Celle qui frissonne 

Pour annoncer l’orage

Se cambre 

Pour se lover 

Dans le creux de mes rêves

De plumes, d’orage et de

Nuages 

Quand une petite plume blanche vous parle 

Écoutez la 

pour devenir

Un sage,

Aller dîner avec Turner

Dans les nuages 

Et l’écouter vous parler

De cette petite plume

Blanche

Qui écrit vos rêves d’ange

Sur le papier blanc et pur

De votre destin.

Les Savants et Les Poètes

Mes héros sont des créateurs de génie.

Je n’aime pas toujours leur vie, mais leur œuvre dépasse leur vie.

Mozart, Rodin, Léonard de Vinci, Molière, mais aussi Oscar Wilde, le portrait de Dorian Grey, J.P. Sartre, Le Diable et Le Bon Dieu, et Wagner, pas l’homme mais sa musique.

La politique et le politiquement correct est temporaire.

L’art est intemporel.

Les poètes sont toujours en avance dans l’expression de l’émotion suprême qui transcende les époques, les genres et les modes.

Mignonne allons voir si la rose… objets inanimés avez-vous donc une âme ?

J’aime les savants quand ils deviennent poètes !

Les Detours Toujours

Le temps est intemporel

L’espace vide et

L’énergie une vie qui fuit 

À l’infini 

Il faut contourner les détours 

Effacer les souvenirs

Se gaver de peurs ancestrales

Pour réanimer la flamme qui nous brûle, torture insoumise de l’inexorable destin d’un matin incertain

d’une spirale sans fin, d’un amour enfantin qui meurt dans ma main, comme la rose de Ronsard.

Marâtre nature, ça fatigue d’être humain, dès le matin et d’y croire jusqu’au soir

Pour ensuite abandonner l’espoir. Portant il faut y croire et recommencer comme Sisyphus.

Je ne sais pas qui a écrit le scénario, mais il n’a pas essayé de s’échapper. 

Pouvoir s’envole au-dessus des vagues sans chercher à résoudre les problèmes des autres, sans vouloir sauver 

le ciel de la tempête, les vagues du vent, les plages du plastic, les dauphins des filets. 

Le meilleur des mondes est dans ma tête, alors j’y retourne;

Pour l’instant…

Le vin et les livres

Les livres sont comme les vins.

Il y a ceux qu’il faut consommer toute de suite, le beaujolais nouveau et ceux qu’il faut attendre qu’ils mûrissent et s’affirment comme une femme dans la fleur de l’âge comme les Château Beychevelle.

Un livre que l’on lit qu’une fois n’est pas un livre plaisir.

Une fois que l’on a goûté un Romanée-Conti on en reveut 

Il y a des livres qu’il faut savoir attendre, espérer désirer jusqu‘au moment où ils éclosent et livrent tous leurs parfums 

Un vin qui à cent ans n’est pas un vin à boire mais un vin à écouter. Son histoire d’abord puis sa vie récente comme une renaissance.

Le livre n’est pas sa couverture, comme le vin n’est pas son étiquette.

Les femmes passent beaucoup de temps à s’habiller pour qu’on ait envie de les déshabiller.  Il faut déshabiller les livres et déshabiller les vins.

Il faut ouvrir la bouteille en avance pour laisser le vin s’oxygéner. Je fais de même avec mes nouveaux livres. Il faut qu’ils s’imprègnent de la Zeigeist. Il faut qu’ils se fassent désirer, car le désire c’est déjà le plaisir.

La vie est merveilleuse quand on peut apprécier un livre, un vin, et une femme que l’on aime.

Quand mes amis

Quand mes amis me fuient

Il reste là, lui 

Attendri 

Soumis 

À me regarder 

Sans bruits;

Parce qu’il a tout compris

Lui qui ne dit rien 

Mais qui sent tout

Et qui n’a pas besoin de lire 

Pour savoir

Pour voir 

Dans l’ombre des décombres

De mes pensées 

Vagabondes  

Les fleurs de mon âme

Qui se fane.

Alors il vient poser sa patte sur la mienne 

Comme pour me faire une infusion de vie 

Une transfusion d’espoirs abandonnés 

Qu’il a récolté 

Sur mes chemins;

Perdus

Le long de mes randonnées 

Solitaires;

Un jour 

Tu vas aussi me quitter 

Pour t’enfuir

Au paradis des chiens 

Plus humains que les humains

Mais je sais que tu te réincarneras dans Pune autre boule de poils

Pour me montrer le chemin

D’une vie de chien

Toi mon maître 

À sentir.

À trop penser

On tue la pensée à trop cogiter 

On oublie de respirer

À trop mijoter son cassoulet de contradictions préférées, on finit par bouffer des restes de clichés avariés, de vieilles pensées momifiées, de tentatives avortées et oubliées au musée des échecs de la cuisine mentale. 

Il faut créer, chaque jour repousser l’impossible, s’échapper de soi pour rencontrer l’être futur l’inconnu que je serai demain et qui peut encore m’étonner, me surprendre et donne la flamme en se consumant sur le chemin du futur éclaire  le chemin de mon destin.

Écrire

Écrire comme on respire 

Parce que la vie n’est rien sans le souffle de l’écriture.

C’est le bruit de la plume sur le blanc vierge du destin.

C’est le papier que l’on tourne en un battement de cœur, qui vous séduit ou vous brouille.

Que l’on caresse, chérie un instant et que l’on jette de dépit et d’impuissance.

Parce que les mots vous échappent comme l’eau dans la paume entre les doigts crispent du chagrin.

Mais quand la lumière sonne à la porte et les pages s’éclairent, c’est le souffle qui revient, douce et amère, impatient, arrogant.

Parce qu’il sait que l’écriture c’est la vie 

et sans lui la vie ne vaut rien.

Your brain is not in charge

Your brain is not in charge. It is not the boss. You are!

You should always be giving instructions to your brain. Stop spinning on the hamster wheel of regrets and the past. Ask for what you want, and never forget your future.

You are the placebo. Your mind and body are one, but they are also one with their environment. 

Be selective, be demanding, and be creative. You are what you eat and think about, the music you listen to, the colors surrounding you, the people you speak to, the animals, the flowers, the painting you are looking at, and your dog licking your face. They are all you. What is outside is also inside. 

Everything is connected, and the result is YOU.

Be the designer, the painter, and the choreographer of your everyday life.

You are a QUANTUM creator, the quantum creator of your life. 

Forget about AI

Forget about AI. Forget about Algorithms. Forget about binary computers. They are all obsolete. They are pre-quantum.

BQ: (Before Quantum) Like when the world was flat. This is old-age thinking. This is the OLD REALITY. Time does not go only in one direction. Space is bonded. A particle can be in two places at the same time and can go through solid walls. Crazy, right? Wait until you know more about Quantum physics!

An Imaginary Future

Each generation has an imaginary future 

  • The war to end all wars: 1914
  • The United Nations 
  • The year 01: equality 
  • Napoleon’s Europe 
  • The New World 
  • Hitler’s Reich
  • Communism
  • The USSR
  • 18th century France
  • The Ottoman Empire

What is our today?

  • The end of capitalism as we know it
  • Victims vs oppressors
  • Racism against anyone who disagrees with you
  • Men vs women 
  • China dominates the world
  • Health politics
  • Global viruses/ vaccines 
  • Local answers
  • Sharing economy
  • Green Fascism
  • The disappearance of the middle class
  • The U curve 
  • Younging 
  • Robots 
  • Electric cars 
  • Mars 
  • No gender 
  • Universal salary at birth
  • Useful idiots democracy 
  • Woke
  • Cancel culture
  • Victims 

Intelligent people are not dangerous, but an army of anonymous irresponsible selfy kids who can only see the world through their cell phones, who want to impose their simplistic ideas and are ready to bully you into submission, represent the real danger our civilization is facing. 

What you cannot say controls you.  Political correctness? (Who decides what is correct?). No dialogue means no opening up to other people or ideas.

Their ideas are in a tin can: we don’t want to eat the same processed food from tin cans.  They replaced class struggle with racial struggle. It is the same can with a different label and the same taste. Isomorphism.

But we also have an imaginary past. We invent it and recreate it again and again.

The past?

The future?

But even the present is a matter of imagination. The Quantum law rules that perception is reality. Anticipation creates emotions and even permanently transforms, making our present fit our mental state.  Satisfaction depends on expectations.

Suppose I wanted to go to Boston College and was accepted to OXFORD.  I would be thrilled. But I would be unhappy if I tried to go to OXFORD and was admitted to Boston College.  This has nothing to do with Boston College but with my expectations. 

Neurosis is the distance between your ideal self and your present self as perceived by you. If your ideal self is very close to your present self, you might be ok. But you are miserable if your ideal self is far from your present self. If you are a footman and become a butler, you are happy, but if you are a footman and want to become the Lord, you are very unhappy. 

The problem is not who you are or what level you are in, but the distance between your ideal self and your perceived self.

The French live in heaven but think they are in hell because they know what is supposed to be perfect and cannot get it, so they end up in St. Helena.