Le temps est intemporel
L’espace vide et
L’énergie une vie qui fuit
À l’infini
Il faut contourner les détours
Effacer les souvenirs
Se gaver de peurs ancestrales
Pour réanimer la flamme qui nous brûle, torture insoumise de l’inexorable destin d’un matin incertain
d’une spirale sans fin, d’un amour enfantin qui meurt dans ma main, comme la rose de Ronsard.
Marâtre nature, ça fatigue d’être humain, dès le matin et d’y croire jusqu’au soir
Pour ensuite abandonner l’espoir. Portant il faut y croire et recommencer comme Sisyphus.
Je ne sais pas qui a écrit le scénario, mais il n’a pas essayé de s’échapper.
Pouvoir s’envole au-dessus des vagues sans chercher à résoudre les problèmes des autres, sans vouloir sauver
le ciel de la tempête, les vagues du vent, les plages du plastic, les dauphins des filets.
Le meilleur des mondes est dans ma tête, alors j’y retourne;
Pour l’instant…